La mauvaise qualité de l’air peut avoir des effets néfastes sur l’environnement naturel et la santé publique. Nous surveillons la qualité de l’air et la pollution atmosphérique pour en comprendre les effets possibles sur la santé des Yukonnais. Voici diverses sources de pollution atmosphérique :
- poêles à bois;
- incendies de forêt;
- véhicules;
- génératrices au diesel;
- exploitation de carrière;
- brûlage de déchets ou d’ordures;
- autres activités commerciales et industrielles.
Le gouvernement du Yukon surveille la qualité de l’air en collaboration avec la Ville de Whitehorse et des organismes fédéraux.
Les entreprises des secteurs industriels surveillent également la qualité de l’air lorsqu’un permis les y oblige.
Nous surveillons la qualité de l’air en mesurant les concentrations de certains polluants. Lorsque ces concentrations dépassent un certain seuil, la santé humaine peut en souffrir.
Qualité de l’air à Whitehorse
Voir la qualité de l’air à Whitehorse.
Vous pouvez aussi télécharger l’application pour Android ou iPhone et iPad. Remarque : L’application ne fonctionne pas actuellement.
Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique
Le gouvernement du Yukon exploite une station extérieure de surveillance de la qualité de l’air au centre-ville de Whitehorse depuis 2011. Cette station mesure notamment les concentrations en particules fines, en ozone et en dioxyde d’azote.
Cette station fait partie du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique (RNSPA) d’Environnement et Changement climatique Canada. Le RNSPA est un programme pancanadien qui surveille la qualité de l’air dans toutes les provinces et tous les territoires.
Les données recueillies par la station de Whitehorse sont versées dans la base de données canadienne sur la qualité de l’air. Elles servent à calculer la cote air santé (CAS) en temps réel, ainsi qu’à générer des prévisions sur la qualité de l’air pour la région de Whitehorse. Les catégories de risque de la CAS vont de 1 (faible) à 10 (très élevé) et montrent quels sont les risques pour la santé associés à la qualité de l’air actuelle.
Pour en savoir plus sur la qualité de l’air à Whitehorse, consulter le Guide sur les prévisions de la cote air santé.
PurpleAir
À l’automne 2019, le gouvernement du Yukon a lancé un projet pilote en collaboration avec le médecin hygiéniste en chef du Yukon et Environnement et Changement climatique Canada en vue d’installer des capteurs de particules fines, appelés PurpleAir. Ce projet se poursuit et permet d’évaluer l’efficacité des capteurs PurpleAir dans le Nord
Surveillance de la qualité de l’air à Whitehorse
De 2015 à 2017, une étude sur la qualité de l’air à Whitehorse a analysé la qualité de l’air dans neuf différents quartiers.
Le gouvernement du Yukon a entrepris cette étude en collaboration avec le médecin hygiéniste en chef, la Ville de Whitehorse et Santé Canada. Dans le cadre de cette étude, les concentrations en particules fines comme le pollen, la fumée du bois brûlé et la poussière ont été mesurées.
L’étude sur la qualité de l’air à Whitehorse a commencé en tant que projet pilote destiné à étudier le problème de la pollution dans certains quartiers de Whitehorse et à s’intégrer au Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique.
Consulter les résultats (en anglais).
En 2018, un deuxième cycle de surveillance a repris dans huit des neuf quartiers, et dans une station de surveillance à Dawson. Ce cycle de surveillance devrait être terminé à l’hiver 2020.
Les données recueillies dans le cadre de cette étude permettent de prendre des décisions quant aux activités futures et de les planifier.
Qualité de l’air à l’extérieur de Whitehorse
Il n’existe actuellement au Yukon aucune station du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique autre que celle de Whitehorse. Ces stations coûtent cher et il faut d’importantes ressources pour les exploiter et les entretenir. Nous étudions la possibilité d’accroître le réseau de surveillance de la qualité de l’air au Yukon par d’autres moyens, comme le projet de petits capteurs d’air.
Système de gestion de la qualité de l’air
Le gouvernement du Yukon participe au Système de gestion de la qualité de l’air, qui propose une approche intégrée destinée à réduire la pollution atmosphérique au Canada. Dans le cadre de ce Système, chaque province et territoire doit publier un rapport annuel sur les zones atmosphériques.
Les rapports sur les zones atmosphériques comprennent :
- de l’information sur les problèmes de qualité de l’air et son évolution;
- la capacité à respecter les normes canadiennes de la qualité de l’air ambiant.
Nous nous servons des données fournies par la station du Réseau national de surveillance de la pollution atmosphérique de Whitehorse pour produire le rapport annuel sur les zones atmosphériques.
Contrôle des émissions atmosphériques
Le gouvernement du Yukon réglemente le rejet des polluants atmosphériques dans le territoire. Les normes yukonnaises de qualité de l’air ambiant servent à déterminer si les émissions des projets en cours et à venir sont acceptables. Vous devez obtenir un permis pour pouvoir rejeter des polluants atmosphériques.
Le gouvernement réglemente aussi l’utilisation de substances appauvrissant la couche d’ozone et autres halocarbures au Yukon. Il vous faut un permis pour utiliser ces substances.
À l’automne 2019, le gouvernement du Yukon a lancé un projet pilote en collaboration avec le médecin hygiéniste en chef du Yukon et Environnement et Changement climatique Canada en vue d’installer des capteurs de particules fines appelés PurpleAir.
Ce projet permet d’accéder en temps réel à des données de PM2,5 grâce à une carte interactive, qui recense les mesures de qualité de l’air actuelles ainsi que les messages de santé publique en la matière.
Au cours des 2 dernières années, des capteurs ont été installés partout à Whitehorse et dans la plupart des localités. Après avoir testé leur efficacité, on étudie maintenant la possibilité d’accroître le réseau dans le territoire.
Toute personne peut demander à recevoir un petit capteur d’air à installer à son domicile ou sur son lieu de travail.
Admissibilité et participation au projet
Vous devez disposer d’un endroit approprié à l’extérieur (situé à 1,20 m du sol, ombragé ou exposé nord et à l’écart des émissions), fournir l’électricité et la connexion Internet sans fil et résoudre des problèmes de temps à autre (ex. réinitialiser ou reconnecter le capteur).
Le gouvernement du Yukon fournit le capteur, aide à l’installation et au dépannage et répond aux questions concernant le capteur et la qualité de l’air extérieur.
Nous cherchons des sites de surveillance à long terme. Toutefois, sachez que vous pouvez cesser de participer au programme en tout temps.
Pour savoir comment participer au projet, écrivez à envprot@yukon.ca.
* Ces capteurs nécessitent un raccordement électrique de 5 V avec un courant maximal de 1,5 A (7,5 W) ainsi qu’une connexion Internet sans fil (consommation d’environ 15 à 20 Mo de données par mois, soit 0,75 % à 1 % d’un forfait mensuel de 2 Go de données).
* La connexion Internet sans fil et l’électricité nécessaires au fonctionnement du capteur ne sont pas remboursées par le gouvernement du Yukon.